Arras, expliquée par Émilie Bigorne
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Le nez en l’air
Émilie Bigorne a découvert les Greeters dans la ville où le concept est né : New York.
« J’ai fait une visite de la ville avec un Greeter et ça m’a donné un autre regard sur la ville, grâce à cette femme qui y vivait au quotidien. »
Alors, évidemment, lorsque la jeune femme entend parler des Greeters du 62, elle saute sur l’occasion pour se lancer dans l’aventure.
Architecte d’intérieur, l’Arrageoise se fait un plaisir de présenter sa ville, le nez en l’air.
« Je passe mon temps à repérer les détails de bâtiments que l’on ne voit pas généralement. Il y a des frises extraordinaires, il faut prendre le temps de les regarder ! »
Des indices qui en disent long sur l’Histoire d’Arras.
Émilie est incollable sur l’abbaye Saint-Vaast qui fut son sujet de mémoire de fin d’études.
« Saint-Vaast est venu évangéliser la ville et a construit une abbaye en 667 et la cité s’est développée autour. C’est un bâtiment très imposant et les habitants ont du mal à se l’approprier. Elle a été reconstruite plusieurs fois, des Beaux-Arts et la médiathèque. »
Elle aime le marché de la place des Héros qui est resté authentique avec des maraîchers du coin, connaît les expositions et les spectacles du moment, flâne sur le petit chemin qui contourne la Citadelle, se balade le long du petit ruisseau baptisé le Crinchon…
Émilie a plus d’un tour dans son sac pour vous faire aimer les beautés cachées d’Arras.
